Dimanche 13 septembre en l’église St Michel de Somain, une certaine agitation est perceptible dès 10 h 00 pour une cérémonie prévue trente minutes plus tard…
Explication ? Une soixante de personnes se sont faites connaître afin de recevoir l’onction des malades au cours de la messe dominicale. Celles-ci sont issues de la paroisse pour la plupart, mais aussi du doyenné ou de plus loin encore…
L’équipe locale de la Pastorale de la Santé est à l’œuvre pour que chacun trouve sa place et soit entouré d’un parrain ou d’une marraine.
Des chrétiens du lieu aident pour l’accueil, la distribution des feuilles...
On perçoit la proximité et le travail en commun : un humble premier pas vers la communion.
Au cours de la célébration, deux moments forts ne manquent pas d’interpeler :
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L’imposition des mains par les trois prêtres présents ;
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L’onction sur le front et les mains par les abbés Jean Brocquevielle et Gérard Lorgnier.
Cette onction est reçue individuellement par ceux qui en ont fait la demande alors que le parrain ou marraine qui accompagne pose sa main sur leur épaule.
Dans le même temps, le prêtre accompagne le geste de ces mots : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. ».
Un peu plus tard dans la célébration, au moment du Notre Père, les parrains-marraines viendront « se brancher » sur la Lumière du cierge Pascal afin de porter cette lueur auprès de la personne qu’ils accompagnent.Un beau sacrement pour puiser force, réconfort confiance…
Avant une hospitalisation, pendant la maladie, l’épreuve physique ou morale, au cœur du doute, il n’y a pas de mauvais moments pour le recevoir ou le proposer à ses proches ou connaissances.
Ce sacrement peut aussi rejaillir sur la famille ou la communauté car ceux qui connaissent ou ont connu l’épreuve sont les mieux placés pour en parler, implorer la grâce, écouter, prier.
Terminons simplement par les quelques mots d’une personne de l’équipe de la Pastorale de la Santé : « .J'ai vu le bonheur dans leurs yeux et aussi une sérénité. L'Esprit saint était vraiment présent. Que d'émotions ressenties, des visages radieux, des larmes, enfin que du bonheur quoi... »
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(Photos = C. Gobert et AL. Gros)